Stylo plume en bois de grenadille*, bois exotique ayant des reflets plus rouges que l'ébène et capuchon en métal plaqué platine miroir.
Attributs plaqués platine, agrafe articulée montée sur ressort et capuchon vissant.
Equipé d'une plume en or bicolore 18 carats, douce. Système de remplissage mixte, à cartouche ou convertor.
* Bois de grenadille ou Dalbergia melanoxylon est connu sous diverses appelations. Dans les pays de langue anglaise, il s'appelle "african blackwood", dans ceux de langue française, on le nomme "Grenadille d'Afrique" ou "Ebène du Mozambique", pour les Portugais, le "pau preto" (bois noir) et dans les pays de langue allemande, on l'appelle tout simplement Grenadill.
En 1502, le navigateur portugais Vasco de Gama rapporta dans son pays la grenadille du Mozambique afin de remplacer le véritable bois d'ébène d'Asie, trop coûteux.
On rencontre essentiellement la grenadille en Afrique, plus particulièrement en Tanzanie et au Mozambique dans les forêts sèches et dans la savane ; l'arbre peut atteindre 5 à 8 mètres de hauteur.
De couleur brun-violet foncé à veines noires, fil droit, grain fin, odeur caractéristique de rose, c'est le bois le plus lourd, le plus dense et le plus étanche qui soit.
Développement durable : Le spécialiste allemand des produits d'écriture gère 10.000 hectares de forêt dans l'Etat de Minas Gerais au Brésil, qui fournissent en bois "durable" 86% de ses besoins.
C'est aujourd'hui une de ses fiertés. Cette forêt durable, émaillée d'espaces sauvages, abrite 19 espèces de mammifères différentes et 148 races d'oiseaux. Puma, ocelot, renard du brésil, renard des savanes, grande aigrette et nandou d'Amérique (un cousin de l'autruche) y cohabitent. Elle permet à Faber-Castell de bénéficier du label FSC (Foresty Stewardship Council) réservé au bois de forêts gérées équitablement. Sa forêt du Brésil fournit 86 % de ses besoins en bois. Le solde provient d'achats en Californie (cèdre) et en Indonésie (gmelina) auprès de fournisseurs qui, souvent, disposent également du label FSC.
A terme, l'objectif est de parvenir à 98 %, voire 99 %, d'approvisionnements durables. Ce qui représente un volume conséquent, pour un groupe qui a réalisé l'année dernière un chiffre d'affaires de 450,8 millions d'euros. Et ce n'est pas tout. Le souci de l'écologie lui a fait adopter des peintures à base d'eau pour ses crayons de couleurs, remplaçant les vernis toxiques d'autrefois.
La Tribune : 15 mars 2011