Collection de forme légèrement évasée, dont le visuel rappelle un aspect important de la civilisation romaine : le combat des gladiateurs*. En résine noire, le capuchon est orné d'une largue bague plaquée or, gravée, représentant Le Colisée. A l'origine l'amphithéâtre Flavien, un immense amphithéâtre elliptique situé dans le centre de la ville de Rome, qui fut le plus grand jamais construit dans l'empire romain. Le haut du capuchon présente une pastille plaquée or, gravée des armes du gladiateur : le trident, le filet, le marteau et le casque. L'agrafe prend la forme du "gladius", l'épée courte du gladiateur. L'extrémité du corps du stylo plume est agrémentée d'une bague plaquée or rappelant les clous d'un bouclier. Equipé d'une plume en Titane plaquée or, Taille Unique Moyenne, système de remplissage à cartouche ou convertor (fourni). En parfait état, jamais encré, exceptionnellement livré avec son écrin d'origine. * Les gladiateurs pouvaient être des esclaves, des prisonniers de guerre, des condamnés ou des hommes libres. Pour présenter un combat très technique et spectaculaire, le gladiateur doit rejoindre une école appelée ludus. Dans cette école, il est confié aux soins d’un doctor ou entraîneur qui est souvent un ancien gladiateur. Il lui fait acquérir un grand nombre de compétences tout en intégrant une donnée fondamentale de la gladiature : le spectacle. La science de son doctor fera de lui une star ou un mort en sursis. Des ludi municipaux existent dans de grandes villes telles que Capoue, Pompéi ou Cordoue. Des écoles « impériales » se mettent aussi en place dès l’époque de César. Entraînés à Rome, ou dans d’autres cités, ces gladiateurs impériaux sont des vedettes très recherchées. Le Rétiaire est facile à reconnaître : ce gladiateur a la tête découverte, porte un filet (rete en latin, d’où il tire son nom), un trident, un poignard ainsi que la manica qui lui sert à protéger son bras droit. Le gauche est laissé nu pour être libre de mieux manœuvrer son filet. Les combats seront interdits au IV siècle par l'empereur Constantin Ier.