Superbe série limitée à 1000 exemplaires de l'artiste français Jean-Pierre Lépine, fabriqué dans son atelier jurassien.
Sur une base au fort diamètre en rhodoïd bleu, un bel habillage en argent filigree représentant des feuilles de lierre* recouvre entièrement l'instrument d'écriture.
Le rhodoïd, créé par Rhône-Poulenc vers 1917, est une marque déposée pour désigner une matière noble issue de la fibre de coton dont le secret de fabrication est précieusement gardé. Après 7 mois de séchage à l'air libre, le rhodoïd aux contrastes multiples est usiné manuellement dans l'atelier et dans le respect de la tradition et le savoir faire de l'entreprise.
Un très joli clip stylisé partant du sommet du capuchon réhausse la beauté de la pièce.
Equipé d'une plume Moyenne en or bicolore 18 carats, système de remplissage mixte, à cartouche ou convertor.
En excellent état, livré avec son écrin d'origine en bois et certificat d'authenticité.
* C'est à la nuit des temps qu'il faudrait remonter, pour évoquer le Lierre, arbrisseau toujours verdoyant, aux feuilles vernissées et au contour polygonal. La pérénité de cette aralacée en a fait le symbole de l'éternel retour et du triomphe de la vie sur la mort. Le Lierre : je meurs où je m'attache est parallèlement devenu, au cours des âges, l'emblème de l'amitié et de la fidélité.
Des dieux gréco romains prirent le Lierre sous leur égide, après qu'il eut servi à dissimuler l'enfant Dionysos, fruit des amours illégitimes de Zeus et de Sémélé. Dans les Phéniciennes ; Euripide, en effet, nous enseigne que, dès sa naissance, Dionysos fut enveloppé par un Lierre "dont les jeunes pousses couvertes de verts feuillages versaient sur son corps une ombre propice". Depuis le végétal aux formes vagabondes, revêtit un aspect sacré, magique, analogue à celui du gui auprès des druides.
En raison de ses qualités ornementales, le Lierre ne fut jamais négligé par la suite. On le rencontre sur d'innombrables chapiteaux et dans les marges de manuscrits.